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Paroles de l'Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem.

Vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.

Quel avantage revient-il à l'homme de toute la peine qu'il se donne sous le soleil?

Une génération s'en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours.

Le soleil se lève, le soleil se couche; il soupire après le lieu d'où il se lève de nouveau.

Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits.

Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est point remplie; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent.

Toutes choses sont en travail au delà de ce qu'on peut dire; l'oeil ne se rassasie pas de voir, et l'oreille ne se lasse pas d'entendre.

Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.

10 S'il est une chose dont on dise: Vois ceci, c'est nouveau! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés.

11 On ne se souvient pas de ce qui est ancien; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard.

12 Moi, l'Ecclésiaste, j'ai été roi d'Israël à Jérusalem.

13 J'ai appliqué mon coeur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux: c'est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l'homme.

14 J'ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent.

15 Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté.

16 J'ai dit en mon coeur: Voici, j'ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon coeur a vu beaucoup de sagesse et de science.

17 J'ai appliqué mon coeur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie; j'ai compris que cela aussi c'est la poursuite du vent.

18 Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur.

J'ai dit en mon coeur: Allons! je t'éprouverai par la joie, et tu goûteras le bonheur. Et voici, c'est encore là une vanité.

J'ai dit du rire: Insensé! et de la joie: A quoi sert-elle?

Je résolus en mon coeur de livrer ma chair au vin, tandis que mon coeur me conduirait avec sagesse, et de m'attacher à la folie jusqu'à ce que je visse ce qu'il est bon pour les fils de l'homme de faire sous les cieux pendant le nombre des jours de leur vie.

J'exécutai de grands ouvrages: je me bâtis des maisons; je me plantai des vignes;

je me fis des jardins et des vergers, et j'y plantai des arbres à fruit de toute espèce;

je me créai des étangs, pour arroser la forêt où croissaient les arbres.

J'achetai des serviteurs et des servantes, et j'eus leurs enfants nés dans la maison; je possédai des troupeaux de boeufs et de brebis, plus que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem.

Je m'amassai de l'argent et de l'or, et les richesses des rois et des provinces. Je me procurai des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils de l'homme, des femmes en grand nombre.

Je devins grand, plus grand que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem. Et même ma sagesse demeura avec moi.

10 Tout ce que mes yeux avaient désiré, je ne les en ai point privés; je n'ai refusé à mon coeur aucune joie; car mon coeur prenait plaisir à tout mon travail, et c'est la part qui m'en est revenue.

11 Puis, j'ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j'avais prise à les exécuter; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n'y a aucun avantage à tirer de ce qu'on fait sous le soleil.

12 Alors j'ai tourné mes regards vers la sagesse, et vers la sottise et la folie. -Car que fera l'homme qui succédera au roi? Ce qu'on a déjà fait.

13 Et j'ai vu que la sagesse a de l'avantage sur la folie, comme la lumière a de l'avantage sur les ténèbres;

14 le sage a ses yeux à la tête, et l'insensé marche dans les ténèbres. Mais j'ai reconnu aussi qu'ils ont l'un et l'autre un même sort.

15 Et j'ai dit en mon coeur: J'aurai le même sort que l'insensé; pourquoi donc ai-je été plus sage? Et j'ai dit en mon coeur que c'est encore là une vanité.

16 Car la mémoire du sage n'est pas plus éternelle que celle de l'insensé, puisque déjà les jours qui suivent, tout est oublié. Eh quoi! le sage meurt aussi bien que l'insensé!

17 Et j'ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil m'a déplu, car tout est vanité et poursuite du vent.

18 J'ai haï tout le travail que j'ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l'homme qui me succédera.

19 Et qui sait s'il sera sage ou insensé? Cependant il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. C'est encore là une vanité.

20 Et j'en suis venu à livrer mon coeur au désespoir, à cause de tout le travail que j'ai fait sous le soleil.

21 Car tel homme a travaillé avec sagesse et science et avec succès, et il laisse le produit de son travail à un homme qui ne s'en est point occupé. C'est encore là une vanité et un grand mal.

22 Que revient-il, en effet, à l'homme de tout son travail et de la préoccupation de son coeur, objet de ses fatigues sous le soleil?

23 Tous ses jours ne sont que douleur, et son partage n'est que chagrin; même la nuit son coeur ne repose pas. C'est encore là une vanité.

24 Il n'y a de bonheur pour l'homme qu'à manger et à boire, et à faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail; mais j'ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu.

25 Qui, en effet, peut manger et jouir, si ce n'est moi?

26 Car il donne à l'homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie; mais il donne au pécheur le soin de recueillir et d'amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu. C'est encore là une vanité et la poursuite du vent.

Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux:

un temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté;

un temps pour tuer, et un temps pour guérir; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir;

un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser;

un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres; un temps pour embrasser, et un temps pour s'éloigner des embrassements;

un temps pour chercher, et un temps pour perdre; un temps pour garder, et un temps pour jeter;

un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire, et un temps pour parler;

un temps pour aimer, et un temps pour haïr; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix.

Quel avantage celui qui travaille retire-t-il de sa peine?

10 J'ai vu à quelle occupation Dieu soumet les fils de l'homme.

11 Il fait toute chose bonne en son temps; même il a mis dans leur coeur la pensée de l'éternité, bien que l'homme ne puisse pas saisir l'oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu'à la fin.

12 J'ai reconnu qu'il n'y a de bonheur pour eux qu'à se réjouir et à se donner du bien-être pendant leur vie;

13 mais que, si un homme mange et boit et jouit du bien-être au milieu de tout son travail, c'est là un don de Dieu.

14 J'ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu'il n'y a rien à y ajouter et rien à en retrancher, et que Dieu agit ainsi afin qu'on le craigne.

15 Ce qui est a déjà été, et ce qui sera a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé.

16 J'ai encore vu sous le soleil qu'au lieu établi pour juger il y a de la méchanceté, et qu'au lieu établi pour la justice il y a de la méchanceté.

17 J'ai dit en mon coeur: Dieu jugera le juste et le méchant; car il y a là un temps pour toute chose et pour toute oeuvre.

18 J'ai dit en mon coeur, au sujet des fils de l'homme, que Dieu les éprouverait, et qu'eux-mêmes verraient qu'ils ne sont que des bêtes.

19 Car le sort des fils de l'homme et celui de la bête sont pour eux un même sort; comme meurt l'un, ainsi meurt l'autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l'homme sur la bête est nulle; car tout est vanité.

20 Tout va dans un même lieu; tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière.

21 Qui sait si le souffle des fils de l'homme monte en haut, et si le souffle de la bête descend en bas dans la terre?

22 Et j'ai vu qu'il n'y a rien de mieux pour l'homme que de se réjouir de ses oeuvres: c'est là sa part. Car qui le fera jouir de ce qui sera après lui?

J'ai considéré ensuite toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil; et voici, les opprimés sont dans les larmes, et personne qui les console! ils sont en butte à la violence de leurs oppresseurs, et personne qui les console!

Et j'ai trouvé les morts qui sont déjà morts plus heureux que les vivants qui sont encore vivants,

et plus heureux que les uns et les autres celui qui n'a point encore existé et qui n'a pas vu les mauvaises actions qui se commettent sous le soleil.

J'ai vu que tout travail et toute habileté dans le travail n'est que jalousie de l'homme à l'égard de son prochain. C'est encore là une vanité et la poursuite du vent.

L'insensé se croise les mains, et mange sa propre chair.

Mieux vaut une main pleine avec repos, que les deux mains pleines avec travail et poursuite du vent.

J'ai considéré une autre vanité sous le soleil.

Tel homme est seul et sans personne qui lui tienne de près, il n'a ni fils ni frère, et pourtant son travail n'a point de fin et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. Pour qui donc est-ce que je travaille, et que je prive mon âme de jouissances? C'est encore là une vanité et une chose mauvaise.

Deux valent mieux qu'un, parce qu'ils retirent un bon salaire de leur travail.

10 Car, s'ils tombent, l'un relève son compagnon; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever!

11 De même, si deux couchent ensemble, ils auront chaud; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud?

12 Et si quelqu'un est plus fort qu'un seul, les deux peuvent lui résister; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement.

13 Mieux vaut un enfant pauvre et sage qu'un roi vieux et insensé qui ne sait plus écouter les avis;

14 car il peut sortir de prison pour régner, et même être né pauvre dans son royaume.

15 J'ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil entourer l'enfant qui devait succéder au roi et régner à sa place.

16 Il n'y avait point de fin à tout ce peuple, à tous ceux à la tête desquels il était. Et toutefois, ceux qui viendront après ne se réjouiront pas à son sujet. Car c'est encore là une vanité et la poursuite du vent.

(4:17) Prends garde à ton pied, lorsque tu entres dans la maison de Dieu; approche-toi pour écouter, plutôt que pour offrir le sacrifice des insensés, car ils ne savent pas qu'ils font mal.

(5:1) Ne te presse pas d'ouvrir la bouche, et que ton coeur ne se hâte pas d'exprimer une parole devant Dieu; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre: que tes paroles soient donc peu nombreuses.

(5:2) Car, si les songes naissent de la multitude des occupations, la voix de l'insensé se fait entendre dans la multitude des paroles.

(5:3) Lorsque tu as fait un voeu à Dieu, ne tarde pas à l'accomplir, car il n'aime pas les insensés: accomplis le voeu que tu as fait.

(5:4) Mieux vaut pour toi ne point faire de voeu, que d'en faire un et de ne pas l'accomplir.

(5:5) Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair, et ne dis pas en présence de l'envoyé que c'est une inadvertance. Pourquoi Dieu s'irriterait-il de tes paroles, et détruirait-il l'ouvrage de tes mains?

(5:6) Car, s'il y a des vanités dans la multitude des songes, il y en a aussi dans beaucoup de paroles; c'est pourquoi, crains Dieu.

(5:7) Si tu vois dans une province le pauvre opprimé et la violation du droit et de la justice, ne t'en étonne point; car un homme élevé est placé sous la surveillance d'un autre plus élevé, et au-dessus d'eux il en est de plus élevés encore.

(5:8) Un avantage pour le pays à tous égards, c'est un roi honoré du pays.

10 (5:9) Celui qui aime l'argent n'est pas rassasié par l'argent, et celui qui aime les richesses n'en profite pas. C'est encore là une vanité.

11 (5:10) Quand le bien abonde, ceux qui le mangent abondent; et quel avantage en revient-il à son possesseur, sinon qu'il le voit de ses yeux?

12 (5:11) Le sommeil du travailleur est doux, qu'il ait peu ou beaucoup à manger; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir.

13 (5:12) Il est un mal grave que j'ai vu sous le soleil: des richesses conservées, pour son malheur, par celui qui les possède.

14 (5:13) Ces richesses se perdent par quelque événement fâcheux; il a engendré un fils, et il ne reste rien entre ses mains.

15 (5:14) Comme il est sorti du ventre de sa mère, il s'en retourne nu ainsi qu'il était venu, et pour son travail n'emporte rien qu'il puisse prendre dans sa main.

16 (5:15) C'est encore là un mal grave. Il s'en va comme il était venu; et quel avantage lui revient-il d'avoir travaillé pour du vent?

17 (5:16) De plus, toute sa vie il mange dans les ténèbres, et il a beaucoup de chagrin, de maux et d'irritation.

18 (5:17) Voici ce que j'ai vu: c'est pour l'homme une chose bonne et belle de manger et de boire, et de jouir du bien-être au milieu de tout le travail qu'il fait sous le soleil, pendant le nombre des jours de vie que Dieu lui a donnés; car c'est là sa part.

19 (5:18) Mais, si Dieu a donné à un homme des richesses et des biens, s'il l'a rendu maître d'en manger, d'en prendre sa part, et de se réjouir au milieu de son travail, c'est là un don de Dieu.

20 (5:19) Car il ne se souviendra pas beaucoup des jours de sa vie, parce que Dieu répand la joie dans son coeur.

Il est un mal que j'ai vu sous le soleil, et qui est fréquent parmi les hommes.

Il y a tel homme à qui Dieu a donné des richesses, des biens, et de la gloire, et qui ne manque pour son âme de rien de ce qu'il désire, mais que Dieu ne laisse pas maître d'en jouir, car c'est un étranger qui en jouira. C'est là une vanité et un mal grave.

Quand un homme aurait cent fils, vivrait un grand nombre d'années, et que les jours de ses années se multiplieraient, si son âme ne s'est point rassasiée de bonheur, et si de plus il n'a point de sépulture, je dis qu'un avorton est plus heureux que lui.

Car il est venu en vain, il s'en va dans les ténèbres, et son nom reste couvert de ténèbres;

il n'a point vu, il n'a point connu le soleil; il a plus de repos que cet homme.

Et quand celui-ci vivrait deux fois mille ans, sans jouir du bonheur, tout ne va-t-il pas dans un même lieu?

Tout le travail de l'homme est pour sa bouche, et cependant ses désirs ne sont jamais satisfaits.

Car quel avantage le sage a-t-il sur l'insensé? quel avantage a le malheureux qui sait se conduire en présence des vivants?

Ce que les yeux voient est préférable à l'agitation des désirs: c'est encore là une vanité et la poursuite du vent.

10 Ce qui existe a déjà été appelé par son nom; et l'on sait que celui qui est homme ne peut contester avec un plus fort que lui.

11 S'il y a beaucoup de choses, il y a beaucoup de vanités: quel avantage en revient-il à l'homme?

12 Car qui sait ce qui est bon pour l'homme dans la vie, pendant le nombre des jours de sa vie de vanité, qu'il passe comme une ombre? Et qui peut dire à l'homme ce qui sera après lui sous le soleil?

Voici ce que dit le Maître[a], fils de David, roi à Jérusalem.

Thèse

Dérisoire, absolument dérisoire[b], dit le Maître, oui dérisoire, absolument dérisoire, tout est dérisoire !

Prologue : rien de nouveau sous le soleil

Quel avantage l’homme retire-t-il de tout le labeur pour lequel il trime sous le soleil ? Une génération s’en va, une autre vient, et la terre est toujours là. Le soleil se lève, le soleil se couche, et il aspire à se retrouver à l’endroit d’où il devra de nouveau se lever. Il va vers le sud, puis il tourne vers le nord, il tourne et tourne encore : ainsi va le vent. Et il reprend les mêmes tours, le vent. Tous les fleuves vont se jeter dans la mer, mais la mer n’est pas remplie. Les fleuves ne cessent de couler toujours vers le même endroit en suivant leur cours. Tout est en travail[c], plus qu’on ne peut le dire. L’œil n’est jamais rassasié de voir. L’oreille n’est jamais remplie de ce qu’elle entend. Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera : il n’y a rien de nouveau sous le soleil.

10 Si l’on dit : « Tenez ! Voilà quelque chose de nouveau », en fait, cela a déjà existé dans les temps qui nous ont précédés depuis longtemps. 11 Seulement, on ne se souvient plus de ce qui s’est passé autrefois, et il en sera de même pour ce qui se produira dans l’avenir : ceux qui viendront après n’en auront aucun souvenir[d].

La condition humaine

Où trouver le bonheur ?

La recherche de la sagesse

12 Moi, le Maître, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. 13 Et je me suis appliqué à étudier et à examiner par la sagesse tout ce qui se fait sous le soleil. Dieu impose aux hommes de s’appliquer à cette occupation de malheur.

14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil et je suis arrivé à la conclusion que tout est dérisoire : autant courir après le vent. 15 Ce qui est tordu ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut être compté.

16 Je me suis dit en moi-même : « Voici, j’ai fait augmenter et progresser la sagesse plus qu’aucun de ceux qui ont régné avant moi à Jérusalem. J’ai considéré beaucoup de sagesse et de connaissance. » 17 Je me suis appliqué à connaître la sagesse et le savoir, ainsi que la folie et la déraison. Et je me suis aperçu que cela aussi, c’est comme courir après le vent[e]. 18 Car, plus on a de sagesse, plus on a de sujets d’affliction. En augmentant sa connaissance, on augmente ses tourments.

La fuite dans les plaisirs

Je me suis dit en moi-même : « Va donc, teste les plaisirs, et goûte à ce qui est bon. » Mais cela aussi est vain. Du rire, j’ai dit : « C’est absurde », et de l’hilarité : « A quoi cela m’avance-t-il ? »

Puis j’ai décidé en moi-même de m’adonner au vin[f], tout en continuant à me conduire avec sagesse, et j’ai résolu de me lancer dans la folie, le temps de voir ce qu’il est bon pour les humains de faire sous le ciel pendant les jours qu’ils ont à y vivre.

La fuite dans les grandes entreprises

J’ai réalisé de grandes choses. Je me suis bâti des maisons. Je me suis planté des vignes[g]. Je me suis aménagé des jardins et des vergers et j’y ai planté des arbres fruitiers de toutes sortes. Je me suis fait des bassins pour irriguer des pépinières où croissent des arbres.

Je me suis procuré des esclaves et des servantes, j’ai eu du personnel domestique[h]. J’ai possédé en abondance du gros et du menu bétail, bien plus que tous ceux qui m’ont précédé à Jérusalem.

Je me suis amassé de l’argent et de l’or, provenant des trésors des rois et des provinces[i]. J’ai formé des chanteurs et des chanteuses et, délice suprême des hommes, j’ai eu des femmes en quantité[j].

Ainsi j’ai été grand, et j’ai surpassé tous ceux qui m’ont précédé à Jérusalem. En tout cela, ma sagesse m’assistait. 10 Je ne me suis rien refusé de tout ce que je voyais et désirais. Je ne me suis privé d’aucun plaisir. Oui, j’ai joui de tout mon labeur et c’est la part que j’ai retirée de toute la peine que je me suis donnée.

11 Puis j’ai considéré l’ensemble de mes réalisations, et toute la peine que je m’étais donnée pour les accomplir. Et voici ma conclusion : tout est vain ; autant courir après le vent. On n’en tire aucun avantage sous le soleil[k].

La sagesse, la folie et le travail : bilan

12 Puis j’ai considéré et examiné la sagesse ainsi que la folie et la déraison : qu’en sera-t-il de l’homme qui succédera au roi ? Il fera ce qu’on a déjà fait par le passé.

13 J’ai constaté que la sagesse est plus avantageuse que la déraison, tout comme la lumière est plus avantageuse que les ténèbres. 14 Le sage a des yeux pour voir, alors que l’insensé marche dans les ténèbres.

Cependant, j’ai aussi constaté qu’un même sort attend l’un et l’autre.

15 Alors je me suis dit en moi-même : « Je vais connaître le même sort que l’insensé ; à quoi bon avoir été plus sage ? » Et j’ai conclu en moi-même que cela aussi était déplorable.

16 Car on ne se souviendra pas longtemps du sage, pas plus que de l’insensé et, dans les temps à venir, tous deux tomberont dans l’oubli. Car le sage mourra aussi bien que l’insensé.

17 Alors j’en suis venu à haïr la vie, car tout ce qui se fait sous le soleil m’est apparu détestable, parce que tout est dérisoire : autant courir après le vent.

18 J’ai fini par prendre en dégoût tout le labeur pour lequel je me suis donné tant de peine sous le soleil et dont je devrai laisser le fruit à mon successeur. 19 Car qui sait s’il sera sage ou insensé ? Pourtant, c’est lui qui disposera de tout ce que j’ai réalisé sous le soleil grâce à mon labeur pour lequel j’ai trimé et mis en œuvre la sagesse. Cela aussi est déplorable.

20 Aussi j’en suis arrivé au désespoir en pensant à tout le labeur pour lequel je me suis donné tant de peine sous le soleil. 21 En effet, on accomplit son labeur avec sagesse, compétence et adresse, et c’est à quelqu’un qui n’a jamais participé à ce travail qu’on laisse tout ce qu’on en a retiré. Cela aussi est déplorable, et c’est un grand mal.

22 Car, que retire l’homme de tout son labeur et de toutes ses préoccupations pour lesquels il s’est donné tant de peine sous le soleil ?

23 Ses journées lui apportent bien des maux, ses occupations lui occasionnent bien des souffrances. Même la nuit, il ne trouve pas de repos. Cela aussi est déplorable.

24 Il n’y a rien de bon pour l’homme, sinon manger, boire et se donner du bon temps au milieu de son dur labeur. Et j’ai constaté que cela même vient de la main de Dieu[l].

25 En effet, qui peut manger et profiter de la vie sans que cela vienne de lui[m] ?

26 Car Dieu donne à l’homme qui se comporte bien à ses yeux[n] la sagesse, la connaissance et la joie, mais il impose comme occupation à celui qui fait le mal le soin de recueillir et d’amasser pour celui qui se comporte bien à ses yeux.

Cela aussi est dérisoire : autant courir après le vent.

Un temps pour toute chose

Il y a un temps pour tout et un moment pour toute chose sous le ciel. Il y a un temps pour enfanter[o] et un temps pour mourir, un temps pour planter, et un temps pour arracher le plant, un temps pour abattre[p] et un temps pour soigner, un temps pour démolir et un temps pour construire. Il y a aussi un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour se lamenter et un temps pour danser, un temps pour jeter des pierres et un temps pour en ramasser, un temps pour prendre dans ses bras et un temps pour s’éloigner de ceux que l’on prend dans ses bras.

Il y a un temps pour chercher et un temps pour perdre, un temps pour conserver et un temps pour jeter, un temps pour déchirer et un temps pour coudre, un temps pour garder le silence et un temps pour parler, un temps pour aimer et un temps pour haïr, un temps de guerre et un temps de paix.

Quel avantage celui qui travaille retire-t-il de la peine qu’il se donne ? 10 J’ai considéré les occupations auxquelles Dieu impose aux hommes de s’appliquer. 11 Dieu fait toute chose belle en son temps.

Il a implanté au tréfonds de l’être humain le sens de l’éternité, sans toutefois que l’homme puisse appréhender l’œuvre que Dieu accomplit du commencement à la fin.

12 Je sais qu’il n’y a rien de bon pour l’homme hormis se réjouir et se donner du bon temps durant sa vie. 13 Et aussi que si quelqu’un peut manger et boire et jouir du bonheur au milieu de son dur labeur, c’est un don de Dieu.

14 Je sais que tout ce que Dieu fait durera toujours : il n’y a rien à y ajouter, et rien à en retrancher. Et Dieu agit en sorte qu’on le craigne. 15 Ce qui est aujourd’hui a déjà été dans le passé, et ce qui sera dans l’avenir a déjà été dans le passé. Oui, Dieu fait se reproduire ce qui appartient au passé.

16 J’ai encore constaté autre chose sous le soleil : au tribunal règne l’iniquité et au lieu où l’on administre la justice, on rencontre l’iniquité. 17 Je me suis dit en moi-même : « Dieu jugera le juste et le méchant, car pour chaque chose et pour chaque acte, il y a un temps pour le jugement. »

La mort

18 Je me suis dit en moi-même, au sujet des humains, que Dieu veut les purger du mal[q] et leur montrer qu’en eux-mêmes, ils ne sont pas plus que des bêtes. 19 Car le sort des humains est identique au sort des bêtes : ils meurent les uns comme les autres. Un même souffle les anime tous. L’avantage de l’homme sur l’animal est donc nul. Ainsi tout est dérisoire. 20 Tout va vers une même destination : tout a été tiré de la poussière et tout retourne à l’état de poussière[r]. 21 Qui connaît l’esprit humain qui monte quant à lui vers le haut, tandis que, de son côté, le souffle de la bête descend vers le bas, à la terre[s] ? 22 J’en ai conclu qu’il n’y a pour l’homme rien de bon sinon de se réjouir au milieu de ses activités, car telle est la part qui lui revient. En effet, qui donc le fera revenir pour qu’il voie ce qui sera après lui ?

La vie sociale

Les oppressions

J’ai encore considéré toutes les oppressions qui se pratiquent sous le soleil. Les opprimés versent des larmes et il n’y a personne pour les consoler ; la force est du côté de leurs oppresseurs, sans qu’il y ait quelqu’un pour les consoler. Alors j’ai trouvé que les défunts, eux qui sont morts, ont un avantage sur les vivants, sur ceux qui sont encore en vie[t]. Et s’en trouve mieux que les uns et les autres celui qui n’est pas encore venu à l’existence, parce qu’il n’a pas vu tout le mal qui se commet sous le soleil.

Sur le travail

J’ai aussi constaté que tout labeur et que toute habileté que les hommes mettent à leurs œuvres sont motivés par la rivalité des uns envers les autres. Cela aussi est dérisoire : autant courir après le vent.

Celui qui se croise les bras est un insensé et il se détruit lui-même. Il vaut mieux une main pleine de repos que deux mains pleines de labeur, que de courir ainsi après le vent.

J’ai encore constaté une autre chose dérisoire sous le soleil. Voilà un homme seul qui n’a personne avec lui : ni fils, ni frère, et pourtant, il travaille dur sans jamais s’arrêter. Jamais ses yeux ne se rassasient de richesses. « Pour qui donc est-ce que je travaille si dur ? Pour qui est-ce que je me prive de bonnes choses ? » se dit-il. Cela aussi est dérisoire ; c’est une bien mauvaise affaire.

Mieux vaut être à deux que tout seul. On tire alors un bon profit de son labeur. 10 Et si l’un tombe, l’autre le relève, mais malheur à celui qui est seul et qui vient à tomber sans avoir personne pour l’aider à se relever.

11 De même, si deux personnes dorment ensemble, elles se tiennent chaud, mais comment celui qui est seul se réchauffera-t-il ?

12 Un homme seul est facilement maîtrisé par un adversaire, mais à deux ils pourront tenir tête à celui-ci. Et une corde faite de trois cordelettes tressées n’est pas vite rompue.

La vie politique

13 Mieux vaut un jeune homme pauvre mais sage qu’un roi âgé et insensé qui ne sait plus écouter les conseils. 14 Mais que le jeune successeur soit sorti de prison pour accéder au trône, ou encore qu’il soit né pauvre dans le royaume, 15 j’ai constaté que tous les humains qui vivent sous le soleil se rallient à lui lorsqu’il prend la place du roi. 16 Il n’y a pas de fin au cortège de tout ce peuple, de tous ces gens dont il a pris la tête. Et pourtant, la génération suivante ne se félicitera pas davantage d’avoir un tel roi ! Cela encore est dérisoire : autant courir après le vent.

Sur la piété

17 Veille bien sur tes pas lorsque tu te rends au sanctuaire de Dieu. Il est préférable de s’y rendre pour écouter, plutôt que pour offrir un sacrifice à la manière des insensés qui n’ont même pas conscience de faire le mal.

Ne te presse pas d’ouvrir la bouche et ne te laisse pas entraîner par ton cœur à formuler hâtivement une parole en présence de Dieu, car Dieu est au ciel, et toi tu es sur la terre. Que tes propos soient donc peu nombreux. En effet, de même que les rêves naissent de la multitude des occupations, de même un flot abondant de paroles engendre des propos inconsidérés.

Si tu as fait un vœu à Dieu, accomplis-le sans tarder[u], car les insensés déplaisent à Dieu. Ce que tu as promis, tiens-le. Il vaut mieux ne pas faire de vœu qu’en faire et ne pas s’en acquitter.

Ne laisse pas tes paroles te charger d’une faute et ne va pas dire au représentant de Dieu[v] : « Mon vœu était une erreur. » Pourquoi irriter Dieu par tes paroles et faire échouer tes entreprises ? C’est pourquoi, là où il y a abondance de rêves et multiplication de paroles légères[w], crains plutôt Dieu.

La hiérarchie oppressive

Si tu vois dans une région que les pauvres sont opprimés, que la justice et le droit sont bafoués, ne t’étonne pas trop de la chose, car chaque dirigeant dépend du pouvoir[x] d’un supérieur, et au-dessus d’eux, il y a encore des supérieurs hiérarchiques. Mais malgré tout, ceci demeure dans l’intérêt du pays : qu’au profit de l’agriculture, on se soumette au roi[y].

Sur la richesse

Qui aime l’argent n’en aura jamais assez, et qui se complaît dans l’abondance ne sera jamais satisfait de ses revenus. Cela encore est dérisoire.

10 Plus on possède de biens, plus se multiplient les profiteurs. Et quel avantage en tire leur possesseur si ce n’est le spectacle que lui offrent ces gens ?

11 Doux est le sommeil du travailleur, qu’il ait peu ou beaucoup à manger, mais l’abondance du riche l’empêche de dormir.

12 J’ai vu sous le soleil une terrible calamité : il arrive que les richesses conservées par un homme fassent son malheur. 13 Qu’elles viennent à se perdre à cause de quelque mauvaise affaire, et il ne lui en reste rien lorsqu’il met un fils au monde. 14 Il est sorti nu du sein de sa mère, et il partira comme il est venu, sans emporter dans ses mains une miette du fruit de son labeur. 15 Qu’il reparte comme il était venu est aussi une terrible calamité. Quel avantage a-t-il donc à trimer ainsi pour du vent ? 16 Sa vie durant, ses jours s’écoulent bien sombres, pleins de chagrins, de souffrances et d’amertume.

Conclusion : Jouis de la vie que Dieu te donne

17 Voici ce que j’ai considéré comme bon pour ma part : il est approprié pour l’homme de manger, de boire et de goûter au bonheur au milieu de tout le labeur qui lui donne tant de peine sous le soleil, pendant les jours que Dieu lui donne à vivre ; c’est là sa part. 18 En effet, si Dieu donne à un homme des richesses et des biens, et s’il lui accorde la possibilité d’en profiter, d’en retirer sa part et de trouver de la joie au milieu de son labeur, c’est un don de Dieu. 19 Ainsi cet homme ne s’appesantit pas sur sa vie[z] puisque Dieu le tient occupé à la joie[aa] qui remplit son cœur.

La privation du bonheur

Ne pas pouvoir jouir de ses biens

J’ai constaté qu’il y a un mal sous le soleil, et ce mal est grand pour les hommes. Voilà quelqu’un à qui Dieu a donné richesses, biens et honneurs, si bien qu’il ne lui manque rien de ce qu’il désire. Mais Dieu ne lui donne pas la possibilité d’en profiter, et c’est un autre qui en profitera. Cela aussi est dérisoire ; c’est un mal affligeant.

Vivre longtemps, mais dans le malheur

Un homme peut avoir cent enfants et vivre de nombreuses années, mais quelque nombreux que soient les jours de son existence, s’il n’a pas joui du bonheur, et s’il n’a même pas de sépulture, je dis qu’un enfant mort-né a un sort meilleur que le sien. Car l’avorton est né en vain, il s’en va dans les ténèbres et son souvenir sombre dans la nuit de l’oubli. Il n’a pas vu le soleil, il n’a rien connu du monde. Il est donc plus tranquille que cet homme. A quoi bon vivre deux fois mille ans si on ne goûte pas au bonheur ? Finalement, tous ne s’acheminent-ils pas vers le même lieu ?

Rester insatisfait

L’homme ne trime que pour répondre à ses besoins, et pourtant son appétit n’est jamais satisfait. Qu’a le sage de plus que l’insensé ? Quel avantage le pauvre a-t-il de savoir se conduire sur le chemin de la vie ? Mieux vaut ce qu’on a dans la main que ce vers quoi se porte le désir. Cela aussi est dérisoire : autant courir après le vent.

Quand le silence vaut mieux que la parole

10 Ce qui est a déjà été nommé, et l’on sait ce qu’est l’homme : il ne peut pas contester avec celui qui est plus puissant que lui. 11 Plus on multiplie les paroles, plus on accroît la frustration. Et à quoi cela avance-t-il l’homme ?

12 Finalement, qui peut savoir ce qui est bon pour l’homme pendant sa vie, pendant chaque jour de son existence dérisoire qui fuit comme une ombre ? Et qui pourra lui révéler quel sera son avenir[ab] sous le soleil ?

Footnotes

  1. 1.1 Cette expression rend le terme hébreu Qoheleth, dont le sens est inconnu. Il est possible qu’il soit apparenté à la même racine que le nom assemblée. L’ancienne version grecque l’a rendu par Ecclésiaste, c’est-à-dire celui qui participe à une assemblée. Le terme hébreu semble cependant renvoyer à une fonction. On en a proposé les sens suivants : l’orateur de l’assemblée, le prédicateur, le chef de l’assemblée. On pourrait aussi le traduire, dans le contexte du livre, par « le sage ». Nous avons opté pour la traduction Maître (au sens d’enseignant) à cause du rôle didactique du livre au sein de la communauté d’Israël.
  2. 1.2 Le mot hébreu, rendu ici par dérisoire et traditionnellement traduit par vanité, désigne souvent ce qui est insignifiant, futile, vain, passager, fragile, dérisoire. Dans la suite du livre, ce terme a été rendu de diverses manières. L’apôtre Paul fait allusion à cette affirmation centrale du livre de l’Ecclésiaste en Rm 8.20, où il affirme que la création a été soumise à une condition bien dérisoire.
  3. 1.8 Autres traductions : tous les mots sont usés (c’est-à-dire tout a déjà été dit) ou tout est lassant.
  4. 1.11 Certains comprennent : On ne se souvient plus de ceux qui ont vécu autrefois, et l’on ne se souviendra pas davantage de ceux qui viendront dans l’avenir.
  5. 1.17 Autre traduction : c’est réflexion de vent, autrement dit : c’est réflexion qui brasse de l’air.
  6. 2.3 Autre traduction : Dans le cadre de ma recherche et de ma réflexion, je me suis adonné au vin.
  7. 2.4 Pour les v. 4-9, voir 1 R 5.2-4 ; 10.10, 14-27 ; 1 Ch 29.25 ; 2 Ch 9.22-27.
  8. 2.7 Autre traduction : beaucoup d’esclaves nés dans ma maison.
  9. 2.8 Autre traduction : et des trésors dignes d’un roi provenant de régions diverses.
  10. 2.8 Mot hébreu de sens incertain. Autres traductions : des servantes, des princesses, le luxe. Le terme apparenté en langue cananéenne signifie : concubine, maîtresse.
  11. 2.11 Voir Ps 62.10.
  12. 2.24 Voir 3.12-13 ; 5.18 ; 8.15 ; 9.7.
  13. 2.25 D’après l’ancienne version grecque. Le texte hébreu traditionnel a : sinon moi-même.
  14. 2.26 Autre traduction : qui lui est agréable.
  15. 3.2 D’autres comprennent : naître.
  16. 3.3 Il s’agit peut-être de l’abattage d’animaux. Autre traduction : tuer.
  17. 3.18 Autre traduction : que Dieu veut éprouver les humains.
  18. 3.20 Voir Gn 3.19.
  19. 3.21 D’autres comprennent : qui sait si l’esprit de l’homme monte vers en haut et si le souffle de la bête descend en dessous de la terre ? Les mots souffle et esprit traduisent le même terme hébreu.
  20. 4.2 Pour les v. 2-3, voir 6.3-5 ; Jb 3.11-16 ; 10.18-19.
  21. 5.3 Pour les règles régissant les vœux, voir Dt 23.22-24 ; 1 S 1.11, 24-28.
  22. 5.5 C’est-à-dire le prêtre chargé de présenter à Dieu les vœux des fidèles (Ml 2.7).
  23. 5.6 Autre traduction : Car beaucoup de vaines rêveries aboutissent à beaucoup de paroles en l’air.
  24. 5.7 L’hébreu peut signifier deux choses : soit que le dirigeant subordonné est couvert par son supérieur, soit qu’il est soumis aux pressions exercées par son supérieur.
  25. 5.8 Autres traductions : qu’il y ait un roi au service de l’agriculture ; ou bien : le roi est lui aussi dépendant de l’agriculture.
  26. 5.19 Autre traduction : ne réfléchit pas à la brièveté de sa vie.
  27. 5.19 D’après les versions anciennes. D’autres comprennent : Dieu lui répond par la joie.
  28. 6.12 Autre traduction : révéler ce qui arrivera après lui.