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Quoique nous parlions ainsi, bien-aimés, nous attendons, pour ce qui vous concerne, des choses meilleures et favorables au salut.

10 Car Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints.

11 Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu'à la fin une pleine espérance,

12 en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que voue imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses.

13 Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que lui, il jura par lui-même, et dit:

14 Certainement je te bénirai et je multiplierai ta postérité.

15 Et c'est ainsi qu'Abraham, ayant persévéré, obtint l'effet de la promesse.

16 Or les hommes jurent par celui qui est plus grand qu'eux, et le serment est une garantie qui met fin à toutes leurs différends.

17 C'est pourquoi Dieu, voulant montrer avec plus d'évidence aux héritiers de la promesse l'immutabilité de sa résolution, intervint par un serment,

18 afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l'espérance qui nous était proposée.

19 Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et solide; elle pénètre au delà du voile,

20 là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l'ordre de Melchisédek.

En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très Haut, -qui alla au-devant d'Abraham lorsqu'il revenait de la défaite des rois, qui le bénit,

et à qui Abraham donna la dîme de tout, -qui est d'abord roi de justice, d'après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c'est-à-dire roi de paix, -

qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n'a ni commencement de jours ni fin de vie, -mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu, -ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité.

Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin.

Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d'après la loi, l'ordre de lever la dîme sur le peuple, c'est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d'Abraham;

et lui, qui ne tirait pas d'eux son origine, il leva la dîme sur Abraham, et il bénit celui qui avait les promesses.

Or c'est sans contredit l'inférieur qui est béni par le supérieur.

Et ici, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels; mais là, c'est celui dont il est attesté qu'il est vivant.

De plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l'a payée, pour ainsi dire, par Abraham;

10 car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla au-devant d'Abraham.

Mes chers amis, même si nous tenons ici un tel langage, nous sommes convaincus qu’une meilleure part vous attend, celle du salut. 10 Car Dieu n’est pas injuste au point d’oublier l’activité que vous avez déployée, par amour pour lui, dans les services que vous avez rendus – et que vous rendez encore – à ceux qui font partie du peuple saint. 11 Mais nous désirons que chacun de vous fasse preuve du même zèle pour amener votre espérance à son plein épanouissement jusqu’à la fin. 12 Ainsi vous ne vous relâcherez pas, mais vous imiterez ceux qui, par leur foi et leur attente patiente, reçoivent l’héritage promis.

Une espérance certaine

13 Lorsque Dieu fit sa promesse à Abraham, il prêta serment par lui-même[a], car il ne pouvait pas jurer par un plus grand que lui. 14 Il déclara : Assurément, je te comblerai de bénédictions et je multiplierai ta descendance[b]. 15 Abraham attendit patiemment et c’est ainsi qu’il vit se réaliser ce que Dieu lui avait promis[c].

16 En effet, les hommes prêtent serment par un plus grand qu’eux. Le serment leur sert de garantie pour mettre fin à toute contestation. 17 De même, voulant donner aux héritiers de ce qu’il avait promis une preuve plus forte encore du caractère irrévocable de sa décision, Dieu a garanti sa promesse par un serment. 18 Ainsi, il nous a mis en présence de deux actes irrévocables, dans lesquels il est impossible que Dieu mente. Ces actes constituent un puissant encouragement pour nous qui avons cherché refuge en saisissant fermement l’espérance qui nous est proposée.

19 Cette espérance est pour nous comme l’ancre de notre vie, sûre et solide. Elle pénètre, par-delà le voile, dans le lieu très saint 20 où Jésus est entré pour nous en précurseur. Car il est devenu grand-prêtre pour l’éternité selon la ligne de Melchisédek.

La ligne de Melchisédek supérieure à celle d’Aaron

Ce Melchisédek était, selon l’Ecriture, roi de Salem et prêtre du Dieu très-haut. C’est lui qui a rencontré Abraham quand celui-ci revenait de sa victoire sur les rois et qui l’a béni. Et c’est à lui qu’Abraham a donné le dixième de tout son butin[d].

Tout d’abord, le nom de Melchisédek signifie roi de justice. Ensuite, il est roi de Salem, ce qui veut dire : roi de paix. En outre, l’Ecriture ne lui attribue ni père, ni mère, ni généalogie. Elle ne mentionne ni sa naissance, ni sa mort. Elle le rend ainsi semblable au Fils de Dieu, et il demeure prêtre pour toujours.

Remarquez quel rang éminent occupait cet homme pour qu’Abraham, le patriarche, lui donne la dîme de son butin. Certes, la Loi ordonne à ceux des lévites qui sont prêtres de prélever la dîme sur le peuple d’Israël[e], c’est-à-dire sur leurs frères, bien que ceux-ci soient, comme eux, des descendants d’Abraham. Mais Melchisédek, qui ne figure pas parmi les descendants de Lévi, a reçu la dîme d’Abraham. En outre, il a invoqué la bénédiction de Dieu sur celui qui avait reçu les promesses divines. Or, incontestablement, c’est l’inférieur qui est béni par le supérieur.

De plus, dans le premier cas, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels ; dans le second, selon le témoignage de l’Ecriture, il s’agit de quelqu’un qui vit.

Enfin, concernant Lévi, qui perçoit la dîme, on peut même dire qu’il l’a versée à Melchisédek en la personne d’Abraham. 10 En effet, puisqu’il n’était pas encore né, il était encore en puissance dans la personne de son ancêtre Abraham lorsque Melchisédek a rencontré celui-ci.

Footnotes

  1. 6.13 Gn 22.16.
  2. 6.14 Gn 22.16-17.
  3. 6.15 Pendant 25 ans ; la réalisation eut lieu par la naissance d’Isaac (Gn 17.2 ; 18.10 ; 21.5).
  4. 7.2 Gn 14.17-20.
  5. 7.5 Voir Nb 18.21.